Sorti en 1975 et
réalisé par le grand Steven Spielberg, le film à suspense Les dents de la mer a marqué les foules. Personnellement, même si
je baigne dans les années 2000 et que mon répertoire de films est assez vaste,
le suspense et les effets spéciaux ne m’ont pas paru si arriérés, même s’il y a
bien-entendu toujours place à l’amélioration. Les nombreux plans-séquences et
la clarté de l’histoire m’ont complétement charmé. Toutefois, je dois admettre
que le tout tourne un peu trop longtemps autour du pot : il faut dire que
pendant presque deux heures, un requin hante la plage et il faut le capturer… Cependant,
la bonne quantité de victimes et la parfaite dose de suspense viennent
équilibrer le tout. Bref, ce film ne m’a pas particulièrement chamboulé, mais
il n’est pas pénible à visionner, bien au contraire.
La saison estivale
débute et les touristes se font nombreux. La station balnéaire d’Amity se
remplit et les plages se garnissent de plus en plus. Toutefois, suite à la mort
de Christine Watkins, une mort qui, selon l’officier de police Martin Bordy,
est le résultat d’une violente attaque de requin, les problèmes commencent.
Martin tente par tous les moyens d’interdire l’accès à la plage pour éviter
qu’il y ait plus de blessés et de morts, mais le maire refuse puisque son
chiffre d’affaire, directement lié au nombre de touristes, risque de prendre un
coup. Pendant ce temps, le requin hante toujours les eaux et les victimes se
font de plus en plus nombreuses.
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Continuité dans la direction:
Lorsque le
jeune homme saoul suit Chrissie en courant, celle-ci voulant aller nager. Ils
courent de gauche à droite, peu importe le plan de caméra. 0 :02 :31
Loi du 180o :
Lorsque
Martin Bordy fixe la plage, ayant peur d’une éventuelle attaque de requin. La
ligne imaginaire commence en face de lui et se termine à l’arrière, créant un
demi-cercle à sa gauche et c’est dans cette zone que ce déplace la caméra. Environ 0 :14 :07 à
0 :16 :37
Direction des regards :
Lorsque
Quint le chasseur de requin propose de trouver le requin pour
10 000$ : tous les regards dans la salle sont dirigés vers lui et ce,
même lorsqu’il est hors-champ, et vice versa. 0 :22 :08
Loi
de l’écart minimal entre deux plans successifs :
Lorsque le fils de Martin Bordy entre dans la
maison, la main en sang : le plan est d’abord en rapproché épaule pour
ensuite devenir un plan moyen, laissant place à son père et sa mère dans
l’image. 0 :06 :08
Loi des trois échelons :
Lorsque
Martin Bordy, préoccupé par la présence d’un quelconque requin dans l’eau,
regard avec attention les différentes personnes qui se baignent. La transition
entre les trois échelons se fait par le passage de gens devant la caméra. 0 :14 :48
Ellipse :
Lorsque
Martin Bordy est en voiture en direction de la plage dans une scène et se
retrouve sur la plage-même dans la suivante. 0 :07 :35
Continuité
temporelle :
Lorsque Matt Hooper, scientifique océanographique, plonge dans l’eau pour
inspecter l’épave du bateau de Ben Gardner. On le voit placer l’échelle,
descendre dans l’eau, faire son inspection sous l’eau pour y découvrir un
cadavre et remonter en surface. Environ
0 :48 :25 à 0 :50 :20
Raccord sur le mouvement :
Lorsque
Matt Hooper se trouve devant le reste du cadavre de la première
victime : dans le premier plan, il enlève ses lunettes pour les nettoyer et
dans le deuxième, il les remet. 0 :31 :35
Entrée
ou sortie du cadre :
Il y a une sortie du cadre lorsque Martin se
dirige vers la sorte de papeterie pour acheter de quoi faire des pancartes
interdisant la baignade. 0 :10 :16
Changement
de format de plans :
Il n’y en a pas.
Insert :
Lorsque Martin est en train de remplir la
fiche du décès de Christine Watkins :
on le voit d’abord devant le dactylographe pour ensuite avoir un gros plan sur
la feuille à l’intérieur de cette même machine pour nous mettre au courant de
ce qu’il écrit. 0 :09 :35
Plan
de coupe :
Il n’y en a pas.
Surimpression :
Il y a
une surimpression entre la scène où Martin, Quint et Matt sont sur le bateau au
beau milieu de la mer en pleine nuit et la même scène, sauf cette fois le
matin. Cette surimpression vient ici adoucir l’ellipse qui vient éliminer une
partie de la nuit, suggérant l’écoulement du temps. 1 :36 :20
Scène
alternée :
Lorsque Matt est dans la cage sous l’eau
attendant le requin et que Martin ainsi que Quint sont sur le bateau, à la
surface, prêts à venir en aide à Matt si jamais quelque chose va de travers. 1 :53 :31
Coupure franche :
Il y a
une coupure franche entre la scène où
les deux pécheurs qui ont tenté de capturer le requin dans le but de
recevoir les 3000$ échappent à l’attaque de ce dernier et celle où tous les
pêcheurs s’apprêtent à partir en bateaux chasser la bête. 0 :27 :41
Fondu :
Il n’y en a pas.
Flou :
Il n’y
en a pas.
Transition sonore :
Il n’y
en a pas.
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