Le chat du rabbin



 
 
Sortie en 2011 et réalisé par Joann Sfar, “Le chat du rabbin”, est un long métrage d’animation dans lequel humour et philosophie se marient à merveille. Le fait d’avoir réussi à présenter avec harmonie un film d’animation aussi provocant, autant par son humour presque noir que par son atteinte aux croyances religieuses, est de loin ce qui charme le public. De plus, les dessins sont énormément attachants par leur innocence et leur simplicité. Les couleurs sont chaudes et la répétition des motifs met en valeur le souffle oriental présent dans le film, dans l’entourage des personnages. Bref, j’ai beaucoup apprécié ce film, un des rares qui a réussi à me faire sourire tout en me laissant pensif sur certains aspects de notre société.


Après avoir mangé le perroquet qui lui tombait sur les nerfs, le chat du rabbin se retrouve en mesure de parler, ne sortant toutefois de sa gueule que mensonges et méchancetés. Ne voulant pas que ce dernier n’affecte l’éducation de sa fille bien-aimée, Zlabya, le rabbin décide de mettre un terme à leur relation. Toutefois, éprouvant un profond amour pour sa maitresse, le chat tente de devenir juif en fêtant sa bar mitsva et  en apprenant tous les secrets de cette religion qui semble être des plus complexes. Toutefois, le félin ne se tait pas durant son « apprentissage » : il qualifie de ridicule tout ce qui lui semble de la sorte…



T R A V E L L I N G    C I R C U L A I R E :

Vers la fin du film, il y a une scène dans laquelle on aperçoit le chat, surélevé dans les airs par un personnage contre les guerriers, ce dernier demandant au félin de régler le conflit avec la parole. Un travelling circulaire se fait autour de l’animal pour montrer l’important nombre de soldats et par le fait même, souligner son impuissance.





 

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