REC

 


Ce film d’horreur espagnol se situe dans la lignée de films tels que Le Projet Blair Witch et ce, puisque l’histoire se déroule à travers le regard du caméraman. Il raconte l’histoire d’un groupe de personnes isolées, en quarantaine, dans un immeuble où des individus ont des comportements étranges, des comportements proches d’un cannibalisme agressif. L’élément qui m’a choqué, puis enthousiasmé, est que cette œuvre n’est pas un film d’horreur traditionnel, d’abord parce qu’il ne s’agit pas d’un film à grand budget, jonché d’effets spéciaux de toutes sortes, mais également parce qu’il présente une réalisation très près d’une pièce de théâtre. En effet, les comédiens ont été appelés à improviser durant le tournage et, à la toute fin, le personnage sensé être une jeune fille possédée par le diable est, en fait, un homme atteint d’une déficience physique, un comédien au corps rachitique. Aussi, le film raconte plutôt une histoire déconstruite, présentée de manière brute, froide et sans compromis. En effet, se rapprochant du voyeurisme, on présente au spectateur un portrait intimiste des événements.

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