Le fabuleux destin d'Amélie Poulain


 
 
Le film de Jean-Pierre Jeunet, Le fabuleux destin d’Amélie Poulain, sorti en 2001, présente une protagoniste plutôt timide, mais ô combien sensible et originale, Amélie Poulain. La jeune femme âgée de 22 ans se découvre, à un moment critique de sa vie, une aspiration bien singulière. Elle s’immiscera dans la vie des autres, à leur insu, dans le but de redonner un certain sens à celle-ci, jusqu’au jour où sa propre existence se voit perturbée par la rencontre d’un jeune homme, Nino, collectionneur de photographies abandonnés près des photomatons.

 
Pour ma part, j’ai absolument adoré ce film de Jean-Pierre Jeunet. D’abord, pour son excellente musique, voire envoûtante. Les mélodies simples et si touchantes écrites pas Yann Tiersen nous emportent, au son du piano, dans l’univers européen de la France. Ensuite, le personnage principal, de par ses nombreuses qualités, est très attachant, tous comme les autres semblant tous avoir une personnalité distincte si bien décrite que l’on croit les avoir connu toute notre vie. Finalement, la façon dont le film est tourné est plus qu'unique parce qu’il nous donne la forte impression d'être en pleine lecture d'un roman, avec un narrateur dieu nous décrivant les goûts et les ambitions des personnages, il devient plus simple de les cernés. Pour conclure, ce film m'a grandement et honorablement marqué tant pour sa musique que pour l’originalité de son histoire et de sa narration.





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L A N G A G E    C I N É M A T O G R A P H I Q U E

 
 
Le « split screen » :
On aperçoit Amélie Poulin ainsi que Nino Quincampoix jeunes, chacun au bord de sa fenêtre en train de faire des signaux lumineux à l’aide d’un miroir. 0 :22 :50
La règle des tiers :
On aperçoit Amélie accroupie à gauche de l’image en train de percer à l’aide d’une aiguille le fil de la lampe de chevet du marchand de légumes pour lui faire de mauvais tours.  1 :20 :39

 

Le champ :

Entrée dans le champ :
On aperçoit Amélie Poulin durant son heure de travail au bistro entrer dans le champ avec un plateau contenant des verres. 0 :24 :33
Sortie du champ :
On aperçoit Gina entrer dans le champ de la caméra pour servir un verre à « l’écrivain raté », Hipolito, puis en ressortir. 0 :10 :38
Le champ-contre-champ :
On aperçoit Nino de dos dans l’embrasure de la porte, face à Amélie, juste avant qu’ils s’embrassent. 1 :52 :28
Le hors-champ :
On aperçoit Amélie parlant à son amie agente de bord qui s’occupe du nain de jardin de son père, même si celle-ci ne se trouve pas dans le champ de la caméra. 1 :33 :06
La profondeur de champ :
On aperçoit Amélie entrant dans l’appartement de la concierge qui se trouve en avant-plan à droite de l’image. Le focus est initialement sur celle-ci puis se fait graduellement sur Amélie. 0 :16 :10



Le plan :

Le plan-séquence :
Il n’y en a pas.
Le plan de grand ensemble :
On aperçoit la ville de Paris, assez facile à identifier puisque la tour Eiffel se trouve à gauche de l’image. Cette scène sert à démontrer les emplacements respectifs d’Enghien-Les-Bains ainsi que de Square Des Batignolles. 0 :22 :46
Le plan d’ensemble :
Au tout début du film, durant la narration, lorsque la mouche bleue se fait écraser par une voiture à Montmartre. 0 :00 :50
Plan moyen:
On aperçoit Amélie en train de marcher de profile dans un métro, attirée par la musique provenant du tourne-disque d’un vieille homme aveugle assis sur un banc. 0:21:54
Le plan américain :
Il n'y en a pas.
Le plan rapproché taille :
On aperçoit Amélie en train de se parfumée face a son miroir dans sa salle de bain, juste avant l’évènement qui « bouleversera sa vie ».0 :14 :11
Le plan rapproché épaule :
On aperçoit Eugène Colère effaçant le nom de son ami Émile Maginot de son carnet d’adresses suite à l’enterrement de ce dernier. 0 :01 :20
Le gros plan :
On aperçoit l’expression faciale du marchand de légumes suite à l’insulte qu’Amélie lui lance devant tous ses clients. 1 :20 :13
Le très gros plan :
On aperçoit les petites photos recollées dans l’album qu’Amélie a « volé » à Nino. 0 :49 :35
Le plan subjectif :
On aperçoit le voisin, Monsieur Dufayelle d’Amélie l’espionnant à travers ses jumelles, la caméra placée derrière celles-ci, comme si la lentille prenait la place des yeux du personnage. 1 :21 :00
 

 Les angles de prises de vue :

La vue en plongée :
On aperçoit le petit Lucien changer l’ampoule d’une lampe brisée à gauche de l’image chez Monsieur Dufayelle. 1 :29 :00
La vue en contre-plongée :
On aperçoit Amélie ramassant une pierre d’un tas de débris, la caméra se trouvant à cette hauteur. 0 :19 :57
Overheard shot :
On aperçoit Amélie couchée dans son lit fixant le plafond, pensive. 0 :15 :35



Les mouvements de caméra :

Panoramique horizontal :
Il n’y en a pas.
Panoramique vertical :
Il n’y en a pas.
Travelling avant :
Il y en a plusieurs. On aperçoit le père d’Amélie au centre de l’image, pendant que le narrateur le présente en faisant une courte biographie. 0 :03 :27
Travelling arrière :
Il n'y en a pas.
Travelling vertical :
On aperçoit Amélie en train de faire des ricochets au canal Saint-Martin. 0 :12 :48
Travelling latéral :
On aperçoit la patronne d’Amélie, Suzanne, se dirigeant vers la caisse enregistreuse, se déplaçant derrière le comptoir, pendant que le narrateur fait sa description. 0 :10 :02
Travelling circulaire :
Lorsque Nino aperçoit quelqu’un dans la photo cabine qui l’obsède. 1 :42 :25
Zoom avant :
On aperçoit Amélie dans la télévision qu’elle écoute en pleurant; le fait qu’elle se retrouve de l’autre côté de l’écran est le pur fruit de son imagination.0 :38 :15
Zoom arrière :
Lorsque Monsieur Dufayelle film le petit Lucien avec sa caméra (il y a plusieurs zoom avant et zoom arrière, comme une sorte de petit vidéo amateur).  1 :40 :17
Caméra épaule :
Amélie Poulin aide le vieillard aveugle à traverser la rue et le traine jusqu’au kiosque à journaux en avant du métro en lui décrivant tout ce qui se trouve sur leur passage et qui ne peut malheureusement pas voir; elle a en quelques sortes joué le rôle des yeux du vieille homme. À partir de 0 :35 :12


 

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